Une volonté d'exemplarité sur le chantier du CDG Express

Le chantier du CDG Express s’inscrit dans la politique sociale et environnementale des constructeurs, des maîtres d’œuvre et de leurs entreprises de travaux. Des contrôles internes et externes permettent de s’assurer que leurs engagements sont tenus en matière de préservation de la biodiversité, de qualité de la ressource en eau et de mesures sociales.

La protection de la biodiversité

Des mesures ont été prises pour préserver les espèces végétales et animales protégées découvertes sur le tracé, comme la renoncule à petites fleurs ou le triton palmé.

Au titre de la compensation écologique, quatre sites ont par ailleurs été retenus pour être réhabilités et contribuer à enrichir la biodiversité. En Seine-et-Marne, il s’agit de rendre des terres propices à la conservation et aux développement d’espèces ou d’habitats protégés pouvant subir les conséquences des travaux. Dans le Val d’Oise, une ancienne décharge sera restaurée et des abris pour la faune installés, l’objectif pour la biodiversité est le même que pour les site de Seine-et-Marne. Ces sites seront entretenus par des apiculteurs, agriculteurs ou associations locales dans le cadre de cahiers des charges stricts permettant d’atteindre le but de conservation de la biodiversité visé.

Des dispositions ont été prises avec un écologue pour lutter contre les espèces végétales invasives présentes dans le périmètre du chantier et éviter leur dissémination dans le milieu environnant – nettoyage des roues des camions à l’entrée du chantier, évacuation des déblais contaminés par des espèces invasives dans des centres de traitement spécialisés.

En ce qui concerne la protection des espèces naturelles présentes sur les chantiers, une récolte des graines des espèces floristiques les plus remarquables a été réalisée par le muséum d’histoires naturelles de Paris pour un recensement à la banque de graines et pour les faire repousser en serre dans un objectif de multiplication d’espèces patrimoniales ou protégées.

La préservation des ressources en eau

La préservation de la ressource en eau fait l’objet de toutes les attentions. Plus de 50 piézomètres (instruments qui mesurent la pression des liquides) ont été posés pour le suivi des nappes souterraines. Des dispositifs d’assainissement pour collecter les eaux de pluie et de chantier ont également été réalisés, avec des bassins de rétention provisoires ou définitifs, dans les trois secteurs du projet où les travaux ont commencé. Des concertations sont menées avec les gestionnaires de réseaux d’assainissement des territoires afin de pouvoir raccorder les réseaux définitifs et du chantier aux leurs.

La gestion des déchets

Les déchets du chantier - matériaux issus des travaux de terrassement et de dépose des voies - non valorisables au sein des emprises ferroviaires font l’objet d’une procédure de traçabilité. Un registre des déchets sortants répertorie leurs caractéristiques, leur poids et leur destination, tous étant orientés vers une filière de traitement ou de valorisation adaptée. Des bordereaux de suivi doivent être retournés par les sites qui les accueillent, les déchets dangereux étant expédiés vers des centres de traitement spécialisés.

A titre d’exemple, les terres excavées lors du creusement du tunnel sous les pistes de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle ont été réutilisées à proximité pour modeler le paysage dans le cadre du projet vallée verte (golf, paysagement, parcours pédagogiques) de Roissy-en-France dont l’ouverture est prévue en 2020.

L'insertion sociale

En matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises, Groupe ADP et SNCF Réseau imposent des critères stricts aux entreprises de travaux dans le cadre d’appels d’offres publics. Les candidats retenus ont notamment pris des engagements forts pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi (chômeurs de longue durée, jeunes non diplômés, allocataires de minima sociaux, personnes en situation de handicap) et noué des partenariats avec les acteurs locaux de l’emploi et les structures d’insertion.

Chiffres de l'insertion sociale du CDG Express au 31 décembre 2022
Au 31 décembre 2022 :
- 326 850 heures en insertion sociale ont été réalisées depuis le début du projet. Soit 32% des heures totales réalisées et 48% des contrats de travail créés,
- 498 personnes sont concernées par ce programme.

SNCF Réseau a fait appel au facilitateur REFLEX-95 pour l’accompagner dans cette démarche et obtenir un objectif d’insertion d’au moins 7 %. Par ailleurs l’entreprise collabore avec l’association PROMÉVIL spécialisée dans la réinsertion par la médiation sociale pour recruter deux agents de proximité.

En 2022, 326 850 heures d’insertion sociale ont été réalisées, représentant 32% du total des heures travaillées et 48% des contrats de travail signés dans le cadre du CDG Express. 
Cette politique s’accompagne également d’un dispositif de recrutement ciblé sur le territoire du projet afin que les communes limitrophes du tracé profitent des opportunités issues de ce chantier d’envergure qui représente en tout plus de 2 400 emplois jusqu’en 2027.

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