Le CDG Express, dans le sens du développement durable

Avec le CDG Express, la part modale de la voiture passera de 56% à 40% en 2027. Ce qui évitera le rejet de 330 000 tonnes de C02 sur 50 ans. Le CDG Express participe donc pleinement à la transition écologique des transports.

Limiter les nuisances environnementales

Les quelques 55 000 véhicules individuels qui circulent chaque jour au départ ou à destination de l’aéroport représentent entre un quart et un tiers du trafic des autoroutes A1 et A3 sur ce parcours, parmi les plus saturées d’Île-de-France.
En effet, on compte 180 000 véhicules par jour sur l’A1, 170 000 sur l’A3, et 320 000 sur le tronçon commun au Sud de la plateforme aéroportuaire.S’y ajoutent 20 000 taxis et 500 autocars ou autobus.
Ce même mode routier représente près des deux tiers (63 %) des déplacements en direction ou en provenance de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.


Aujourd'hui, les émissions liées aux accès des voyageurs représentent 19% de émissions de CO2 annuelles attribuées à la plateforme aéroportuaire. La mise en œuvre du CDG Express contribuera à réduire ce pourcentage, en offrant aux passagers aériens un nouveau mode de transport propre et vert.  

Présentation des chiffres clés des bénéfices du CDG Express
La mise en service du CDG Express réduira de 15% les déplacements en voiture vers l'aéroport Paris-Charles de Gaulle 2. En 50 ans, elle permettra de réduire la consommation de pétrole de 81 000 tonnes et de CO2 de 330 000 tonnes.


En proposant aux voyageurs aériens un mode de transport collectif, le CDG Express contribuera à limiter les nuisances environnementales liées au trafic routier – émissions de polluants et de gaz à effet de serre – et participera à l’amélioration des conditions de circulation sur les autoroutes A1 et A3 entre Paris et l’aéroport. Selon les estimations actuelles, grâce au CDG Express, la part de la route dans la desserte de l’aéroport passerait de 54 % aujourd’hui à près de 40 %.

Le CDG Express évitera le rejet de 330 000 tonnes de C02 sur 50 ans.

Consécutivement à cette réduction de la part modale de la route, l’exploitation du CDG Express aura des conséquences significatives en termes de réduction de la consommation d'énérgie. En effet, grâce au CDG Express, l'éviction de 67 millions de véhicules-kilomètres de la route constitue une importante économie en termes de consommation énergétique. Sur 50 ans, l’exploitation du service devrait ainsi permettre d’économiser plus de 81 000 tonnes équivalent pétrole.

Le projet participera ainsi pleinement à la poursuite des objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l’énergie prévus à l’article L. 141-1 du code de l’énergie et précisés, en dernier lieu, par le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020.

Participer à atteindre des objectifs locaux et nationaux 


Grâce au report modal qu'il engendrera, le CDG Express participe à l'atteinte des objectifs de deux feuilles de route publiques : 

Renforcer la correspondance fer-air


Le développement du CDG Express participe également à atteindre l'objectif de renforcement de la correspondance fer-air, en lien avec le report modal vers le train des transports aériens de courte distance. Il améliore également la connexion de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle avec deux des principales gares parisiennes, la gare du nord et la gare de l'est, où il disposera de voies dédiées. 
Sa mise en œuvre participe à la construction d'une vision de l'intermodalité à une échelle territoriale.
 

Répondre aux nouveaux enjeux d'urbanité

Nouvelles voies protégées pour les vélos, circulation alternée, interdiction des voitures sur les berges, nouveaux métros... la mobilité des personnes constitue aujourd'hui l'un des aspects les plus importants de la transition écologique. Le CDG Express s'insère au coeur de ce projet de nouvelle urbanité.

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