Le CDG Express un plus pour accompagner l'attractivité de l'Ile-de-France

L’amélioration de la desserte ferroviaire de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle est cruciale pour conforter l’attractivité de Paris et de sa région.

Parce que les plateformes aéroportuaires sont aujourd'hui en concurrence

Les plateformes aéroportuaires sont aujourd'hui en concurrence à la fois pour les compagnies aériennes et les passagers. Ces derniers, y compris en dehors de l’Europe, sont mieux informés et exercent davantage leur capacité de choix entre aéroports et liaisons aériennes. Dans ce contexte de vive intensité concurrentielle, les standards de qualité deviennent un critère de choix.

Or, le temps de liaison entre l'aéroport Paris-Charles de Gaulle et la métropole Parisienne est élevé par rapport à ceux des  grands hubs européens et internationaux - temps qui n'est pas justifié par son éloignement. En effet, de nombreux aéroports bénéficient d'une liaison directe avec le centre-ville (Londres, Rome, Stockholm, Hong-Kong, Tokyo, Moscou…), pour certaines depuis près de 20 ans. Un constat observé par Delphine Komorowski, Directrice Prospection Asie des Galeries Lafayette Paris Haussmann : « Paris concentre 90 % du trafic aérien en France, et nous n’avons pas de navette directe pour aller de l’aéroport au centre-ville. La force d’une destination est son accessibilité pour tous les publics. Nous avons besoin d’une desserte fiable, sécurisée, propre et connectée. »

Infographie sur les liaisons express entre les grandes villes et leurs aéroports respectifs à travers le monde
Voici la liste des trains express qui font la liaison directe entre les grandes villes du monde et leurs aéroports respectifs depuis 30 ans :
- Rome, construit en 1990 : 37 kilomètres de trajet en 32 minutes,
- Oslo, construit en 1991 : 48 kilomètres de trajet en 22 minutes,
- Hong Kong, construit en 1998 : 35 kilomètres de trajet en 24 minutes,
- Londres, construit en 1998 : 21 kilomètres de trajet en 21 minutes,
- Stockholm, construit en 1999 : 39 kilomètres de trajet en 20 minutes,
- Brisbane, construit en 2001 : 16 kilomètres de trajet en 22 minutes,
- Kuala Lumpur, construit en 2002 : 57 kilomètres de trajet en 28 minutes,
- Shanghai, construit en 2004 : 30 kilomètres de trajet en 7 minutes,
- Tokyo, construit en 2010 : 60 kilomètres de trajet en 36 minutes,
- Pékin, construit en 2019 : 32 kilomètres de trajet en 16 minutes.

Dans ce cadre, le CDG Express répond avant tout à un standard international de connexion rapide entre aéroports et grandes villes ou capitales.

Le CDG Express permettra la création de 2 400 emplois en phase chantier, et 300 en phase d'exploitation

Parce qu'une liaison ferroviaire directe est un atout pour une grande métropole comme Paris

L'absence de liaison directe entre la capitale et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle est ainsi régulièrement désignée comme un handicap par les voyageurs aériens en Île-de-France.
Dans ce contexte, le CDG Express vise à contribuer à développer une préférence pour Paris. Cette préférence est déterminante pour l'attractivité et la compétitivité de Paris et de l'Ile-de-France. Alexandra Dublanche, Vice-présidente de la Région Île-de-France chargée de la Relance, de l’Attractivité, du Développement économique et de l’innovation, appuie ce point : « bénéficier d’une liaison directe entre l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et la capitale est un facteur d’attractivité supplémentaire pour les visiteurs internationaux, qu’il s’agisse de touristes ou des talents d’entreprises internationales souhaitant s’implanter sur le territoire ».

Parce que la mobilité en Île-de-France ne cesse de se développer

Le CDG Express renforcera l’intermodalité air-fer, conformément aux objectifs de la politique communautaire des transports. Il viendra compléter le réseau ferroviaire francilien, tout en préservant l’exploitation des autres lignes et sans obérer, le cas échéant, l’augmentation de l’offre de transport.
À son terminus au coeur du 10e arrondissement, la navette de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle assurera à ses passagers des trajets fluides.
La gare de Paris-Est dispose de capacités d’accueil suffisantes pour lui dédier des quais. Déjà connectée à 3 lignes de métro et 8 lignes de bus, elle sera directement reliée au pôle Magenta et à la gare de Paris-Nord à l’horizon 2027. Pour Pierre Coulogner, Président de l’association Vivre gare du Nord et Est, « la gare de l’Est est plus qu’une gare : elle est un lieu de vie et de passage où les voyageurs et les riverains se rencontrent. »

Grâce à une liaison piétonne, il sera possible d’accéder facilement et rapidement à une offre élargie de transports, RER et Transilien notamment.

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