CDG EXPRESS vous présente :
Moi, c'est Mateo Morel. Je suis apprenti chez Maïa Sonnier. Je suis sur le chantier du CDG Express à Roissy Charles de Gaulle 2.
"En immersion avec"
Aujourd'hui, je vais être sur de la démolition, au dessus de l'estacade du prochain quai du CDG Express.
J'ai décidé de me lancer dans un bac pro travaux publics, c’est un contrat en alternance sur trois ans. Je suis sorti du bac pro avec mention très bien et aujourd'hui, j'ai entamé un BTS, BTS travaux publics et j'ai commencé en septembre. Et là, actuellement, je fais un mois en entreprise et un mois à l'école.
Maintenant, ça fait bientôt un an que j'y suis. J'adore ce que je fais.
Généralement, je mets 25 minutes pour venir au travail, et j'aime bien arriver une heure en avance pour avoir le temps de me préparer, boire un café et puis être prêt pour débuter cette journée.
Je connais déjà les missions de la journée. Donc la matinée, je vais être sur la démolition d'une partie de l'estacade existante pour la création de deux ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite. Et l'après-midi, ça va être le coffrage de massifs, donc des massifs qui vont soutenir les poteaux de la future estacade.
Voilà, ça, c'est notre base vie. C’est là où on mange le midi. On a des micro-ondes pour faire chauffer les gamelles.
Ce qui est bien avec ce métier, c'est qu'il n'y a jamais de routine. On se lève chaque jour et chaque jour c’est différentes tâches, donc ça change tout le temps, tous les jours.
J'aime ce que je fais et j'adore aller travailler sur le CDG Express.
Je passe la plupart de mon temps avec les collègues plutôt qu'avec la famille. Donc c'est important aussi d'avoir une bonne entente sur le chantier pour un bon déroulement des travaux.
On m'appelle “Tiot”. Tiot ou petit. Je suis le plus petit, donc... C'est un petit surnom.
Ça me dérange pas qu'ils soient beaucoup plus âgés que moi. Ils me considèrent pas comme un enfant, ils me considèrent comme un salarié, donc un adulte. Par contre, lorsqu'on se retrouve vraiment au moment des travaux, on est très professionnel. On est très sérieux. On est vraiment concentré sur les travaux qu'on est en train de réaliser.
Dès que le chef il arrive : Briefing, et là c'est travail.
4, 5, 6.
Donc un réveil musculaire, c'est super important, ça va permettre d'échauffer les muscles avant un effort. Donc l'effort on va le faire très tôt le matin sur le chantier et ça permet d'éviter les blessures lors de l'effort. Ça, c'est tous les matins. Obligatoire. Pour moi, c'est bien, tout le monde participe. Donc tant mieux.
Ça va bientôt faire un an que je suis sur le chantier du CDG Express. Le type de mission que je préfère sur le chantier, ça va être la réalisation d'un ouvrage. Commencer par le ferraillage. Ensuite, le coffrage et ensuite finir par le bétonnage.
Nous, aujourd'hui, notre objectif, c'est d'avancer au maximum dans la journée pour casser, ici.
Branchez les machines, la rallonge, etc.
Quand on travaille sur ce genre d'opération, c'est surtout... il faut prendre en compte les EPI parce que ça reste du béton, donc au moindre coup de marteau piqueur, il peut y avoir des projections dans les yeux ou sur le visage. Donc ça, déjà, c'est des contraintes. Il y a des risques sur ce genre d'opération,
Ce qui se passe dans ma tête lorsque je démolis avec un marteau piqueur, ça va être : “Où est-ce que je vais mettre le prochain coup de marteau piqueur qui va permettre de faire avancer les choses plus rapidement ?”
Moi, je voulais être pompier, mais en troisième j'ai exécuté un stage de découverte avec mon grand frère sur un chantier à Pierrefitte-sur-Seine et j'ai tout de suite apprécié le chantier. Et aujourd'hui, je suis en BTS. Ça fait quatre ans que j'exécute ma formation en alternance.
Ce qui m'a influencé aussi énormément c'est mon père et ma mère parce que mon père, lui, est dans l'électricité, donc dans le bâtiment et ma mère est dans la plomberie, donc le bâtiment aussi. Et surtout, on va dire que 70 % de mon influence vient de mon grand frère qui est chef de chantier dans la boite dans laquelle je suis actuellement.
Benoit BROIZAT, Ingénieur Travaux Principal, Société Maïa Sonnier.
Je m'appelle Benoit Broizat, je suis ingénieur travaux principal pour la société Maïa Sonnier, société qui est titulaire du marché de construction pour les lots gros œuvre et second œuvre de la gare d'arrivée du Charles de Gaulle Express dans l'aéroport de Roissy.
Mon rôle sur le chantier, c'est finalement de chapeauter l'ensemble des travaux. Mateo, on l'a rencontré pour son bac pro. Il a intégré nos équipes en tant que compagnon. Et puis il a choisi de poursuivre l'aventure et de poursuivre ses études à travers un BTS en apprentissage. Donc, c'est pour ça qu'on l'a logiquement suivi dans cette aventure et qu'on lui a permis d'effectuer son apprentissage de BTS parmi nous. Et le but, à terme, c'est qu'il puisse sortir avec son BTS une fois en poche en tant qu'assistant chef de chantier.
Le choix de se porter sur des contrats d'alternance qui permet aux entreprises de finalement former leurs futurs salariés, je dirais “à leur sauce”, entre guillemets, donc, en intégrant finalement les futurs salariés dès leur plus jeune âge, ça permet d'être sûr que toutes ces étapes sont bien acquises.
Mateo est traité comme un collaborateur de la société à part entière. Il va pouvoir, bien sûr, toujours sous couvert du chef de chantier principal de l'opération, encadrer des compagnons, être le garant du respect des règles de sécurité auprès de ces personnes. Et c'est vraiment vers une autonomie et une école de l'autonomie qu'on veut l'amener.
Voilà, on a arrêté le chantier. C'est l'heure d'aller déjeuner. Il est midi. L'ambiance pendant le repas est très agréable. On rigole beaucoup.
En plus, ça va bien son crâne tout lisse là. Magnifique !
Malgré mon statut d'apprenti, je suis traité de la même façon. On a toujours eu la même équipe. Je me considère comme un adulte. Je suis responsable autant que mes collègues.
Pause déjeuner finie. On va retourner sur le chantier, sur une nouvelle zone, avec une mission différente. Je vais vous expliquer ça.
Sur le quai, on va créer des massifs. Pour créer les massifs, on va avoir besoin d'un coffrage. Donc les coffrages, c'est ceux-là. Dans un premier temps, on va huiler tout l'intérieur du coffrage, ce qui va permettre qu'on décoffre tranquillement et sans avoir de problème.
Dans un second temps, on va mettre les baguettes au dessus, histoire d'avoir une délimitation au niveau du béton. Et dans un troisième temps, on va renforcer le coffrage avec des morceaux de rablais, donc des petits morceaux de planches qu'on va fixer tout autour, tout autour du coffrage.
J'apprends à l'école à calculer par exemple, une quantité de béton à mettre en œuvre pour un coffrage avec des dimensions spéciales. Et ça peut arriver assez souvent sur ce chantier de calculer le béton nécessaire à la réalisation d'un ouvrage.
On a toujours eu la même équipe. Mes collègues, ce sont des mentors parce que ce sont des personnes qui ont déjà de l'expérience. Et cette expérience là sur le chantier ils me la transmettent. Donc ça va me permettre aussi d'évoluer dans le métier et de savoir faire beaucoup plus de choses au quotidien sur le chantier.
Mateo, il a comme une tâche au jour le jour d'effectuer un planning journalier, de s'occuper de l'organisation de son ouvrage avec le management des compagnons et la passation des consignes. Il a aussi forcément pour rôle, en tant que futur chef de chantier ou assistant chef de chantier, de faire respecter les consignes de sécurité, de rappeler les procédures d'exécution qui vont permettre d'évoluer à tous nos compagnons dans un cadre sécuritaire et pérenne.
Le briefing sécurité, c’est tous les matins et c'est jamais le même. Ça va nous permettre de localiser les risques présents sur chacunes des missions qu'on va avoir et de rester vigilant tout au long de la journée.
Bon, ça y est, c'est la fin de journée. On a bien travaillé aujourd'hui, une bonne matinée et une bonne après-midi. J'ai atteint mes objectifs de la journée donc je vais pouvoir aller me changer. Je suis très très fier de moi. Et maintenant je vais pouvoir profiter de ma soirée tranquillement.
Il y a un sentiment de fierté de travailler sur le CDG Express à Roissy-Charles de Gaulle car c'est une zone aéroportuaire qui accueille des millions de personnes venant du monde entier. Je vais me dire c'est un peu grâce à moi qu'ils se rendent à Paris dans de bonnes conditions.
EN IMMERSION AVEC
Un grand merci au constructeur Groupe ADP pour avoir permis la réaliation de cette vidéo :
- À Guangyao Zhu, Coordinateur projet, pour l'organisation et la coordination du tournage,
- À Hervé Tugler, Consultant pour la Direction Engineering and Capital Projects, pour l'accueil et la mise à disposition des équipes terrain,
- À Benoit Broizat, Ingénieur Travaux Principal - Société Maïa Sonnier, pour sa participation au tournage,
- À l'ensemble des équipes terrain Maïa Sonnier pour leur accueil, leur bonne humeur, leur professionalisme et de nous avoir laissé conduire ce tournage malgré les contraintes terrain,
- Et à Mateo pour s'être prêté au jeu de façon très professionnelle tout en remplissant ses objectifs travaux durant toute la journée.
Vidéo produite et réalisée par l'agence Puppets.
CDG EXPRESS
Une voie d'avance pour le territoire
Un projet soutenu par SNCF Réseau - Groupe ADP - Banque des Territoires
cdgexpress.com