La reprise des chantiers du CDG Express en détail

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Chantiers

Le 9 novembre 2020, le Tribunal administratif de Montreuil, saisi en mars 2019, a pris la décision d'annuler partiellement l'autorisation environnementale du projet de liaison CDG Express. Par conséquent, la majorité des chantiers du projet ont été mis à l'arrêt en en sécurité.
De mi-janvier à mi-février 2021, les chantiers reprendront partiellement et nous vous expliquons dans quelles mesures ci-dessous.

A l’annonce de la décision du Tribunal Administratif de Montreuil d'annuler partiellement l'autorisation environnementale du projet, l’ensemble des travaux qui auraient pu être impactés par cette annulation partielle ont été mis à l'arrêt et en sécurité.
Cette annulation ne concerne que les dérogations relatives à la réglementation sur les espèces protégées. La déclaration d'utilité publique du projet de liaison ferroviaire, n’est pas remise en question.
Depuis le 9 novembre 2020, seuls deux chantiers, qui ne sont pas concernés par la réglementation des espèces protégées, se sont poursuivis normalement : celui de la gare de l’Est et celui de la gare CDG2.
D'ici la mi-février, un certain nombre de travaux auront repris. Toutes les zones sont concernées. Les tâches prévues, considérées comme pouvant potentiellement porter atteinte à une espèce protégée, seront reportées.
 

Dans quelles mesures les chantiers pourront-ils reprendre ?

Seules les dérogations relatives à la réglementation sur les espèces protégées sont annulées.
Dans ce cadre, une expertise environnementale a été menée sur les différentes zones de travaux. Son objectif : veiller à ce que les habitats et les espèces présents actuellement ne soient ni touchés, ni déplacés ni dérangés pendant toute la période hivernale. 
En effet, un bureau d’études indépendant spécialisé en écologie appliquée, a été mandaté par SNCF Réseau pour dresser un état des lieux des chantiers sur l’ensemble du tracé en tenant compte de l’évolution de la biodiversité par rapport à l’état initial. L’analyse a porté aussi bien sur les milieux que sur les espèces. Il en ressort que les travaux peuvent reprendre dans les cas où l’habitat a suffisamment évolué, que ce soit par rapport à la saison hivernale ou par rapport aux avancées des chantiers. De nombreuses zones hyper localisées présentant des enjeux seront spécifiquement balisées et protégées.
 

Qu'est-ce qu'un écologue ?
L'écologue identifie, prévoit et analyse l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il intervient dès les phases amont d'un projet pour définir, mettre en place et concourir au respect des politiques et réglementations liées à la conservation et préservation de l'environnement.
 

L’analyse qui a été menée a donc permis d’identifier plusieurs cas de figure sur les zones de travaux :

  • Cas de figure N°1 : Les espaces d’habitat préférentiels repérés dans l’autorisation environnementale existent encore. Dans ce cas, les travaux ne peuvent pas reprendre.
  • Cas de figure N°2 : Il n'existe plus d'espèces sur la zone, et les travaux peuvent reprendre. 

Les travaux qui reprennent respectent pleinement l'interdiction posée par l'article L. 411-1 du code de l'environnement.

La méthode retenue tient compte du rythme saisonnier de la biodiversité et se décompose en deux temps : 

  • la période hivernale du 1er novembre au 31 mars 
  • le reste de l’année du 1er avril au 31 octobre. 

Ce choix s’impose car les précautions à prendre ne sont pas les mêmes compte-tenu du fait qu’en hiver la faune et la flore sont moins présents : hibernations, migrations, pas de repousse.
De ce fait, un nouvel état des lieux sera réalisé fin février 2021.

Jusqu'à quand les chantiers reprendront-ils ?

La méthode sera répétée fin février 2021 pour identifier le volume de travaux possible entre le 1er avril et le 31 octobre 2021. 
Courant mars l’écologue sera mandaté une fois par semaine sur certaines zones pour détecter une évolution des conditions et confirmer la fin de la période hivernale. Dès lors, le bureau d’études pourra confirmer au maitre d'ouvrage les mesures à prendre et le volume de travaux possible sur la nouvelle période, pour garantir le respect des espèces protégées.
 

Quel est l'impact de cette procédure ?

L’arrêt presque total des chantiers pendant deux mois et demi ainsi que la suspension de certains travaux induisent un impact sur les 800 emplois dont 200 contrats d’insertion. 
Par ailleurs, un certain nombre de travaux de l’Axe Nord sont retardés à la suite de cette décision (Projet EOLE, travaux de modernisation etc.). 
 

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