CDG EXPRESS
Avec la crise du Covid qu’on a connue mi-mars, nous avons vécu, en fait, de grandes déceptions. La grande déception, c'est de fermer un chantier.
CDG Express : À l’épreuve de la crise sanitaire Covid-19
CDG Express, c'est un enchevêtrement de chantiers à la fois dans le réseau existant de la SNCF avec des modifications et des transformations sur les lignes existantes mais aussi avec des portions neuves : 8 kilomètres de lignes nouvelles, des trémies, des tunnels donc c'est un chantier qui est énorme, et qui comprend en fait énormément de petits chantiers, chacun différent.
Les différents maîtres d'ouvrage, Groupe ADP et SNCF ont contacté leurs coordonnateurs de sécurité réuni, les maîtrises d'œuvre, de façon à bâtir avec eux un protocole. Chaque fois, le contexte particulier du chantier a conduit à des mesures spécifiques, et détaillées. Avec toutes les mesures qu'on a mises en place justement pour la sécurité de chaque agent, ils étaient rassurés. Sur ce chantier-là par exemple, on est trois entreprises à travailler, donc on travaille en trois-huit pour ne pas chevaucher les équipes. Tous les matins on a un accueil sécurité à faire avec des documents à remplir, dans lesquels chaque agent précise bien que son état de santé est favorable. On essaye au maximum que chaque agent garde le même outil tout au long de la journée.
Les engins, c'est pareil, on a une feuille de suivi : chaque agent doit désinfecter son engin le matin et le soir. On a reçu des fascicules de notre direction, pour installer telle ou telle chose, bien spécifiquement à des endroits bien stratégiques sur le chantier, et aussi sur la base-vie.
Il y a des accès adaptés pour le Covid, des produits d'hygiène, des sanitaires. Sur les bases-vie, il y a des marquages au sol un casier, deux casiers vides, des personnes pour l'entretien des locaux il y a des affichages, et il y a une personne qui est là, en permanence, qui peut expliquer tout ça.
Assez régulièrement, on a donc des réunions entre les directions d'entreprises et leurs salariés où finalement, employeurs et salariés discutent pour vérifier que les mesures qui ont été préconisées marchent bien, sont confortables, sont adaptées au poste de travail.
C'est un enjeu majeur et fondamental pour nous que de faire en sorte que les travailleurs puissent œuvrer sur le chantier et reprendre le chantier en toute sécurité. Sur ce chantier-là, avec le problème du Covid j'ai été nommé référent Covid sur l'opération.
Dans la journée, bien vérifier à ce que les gestes barrières soient respectés... Notre responsable QSE, notre responsable Sécurité Environnement est venu me voir pour voir justement ce qu'il fallait faire, en tant que référent Covid pour pouvoir redémarrer les chantiers normalement, entre guillemets. On essaye de lui faire remonter des informations que nous on a sur le terrain, qui sont problématiques par exemple, lorsque vous avez du mauvais temps : l'humidité dans les masques. On fait le nécessaire pour que ça progresse. On met tout en œuvre pour se protéger, mais le chantier continue.
Finalement cette crise, elle nous permet d'effectuer un rapprochement encore plus grand entre les employeurs et les salariés, parce que finalement, la mise au point de ces postes de travail conduit à s'interroger sur la façon de réaliser les gestes de postures différentes.
Ça a, je trouve, rapproché les équipes en leur permettant d’avoir une meilleure connaissance réciproque de leur travail.
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Une voie d'avance pour le territoire
Un projet soutenu par SNCF Réseau - Groupe ADP - Banque des Territoires
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